GR10.fr - La grande traversée des Pyrénées

La grande aventure de la traversée des Pyrénées via le gr10, vous en aviez rêvé? Alors, faites-le! Ce site vous aidera à préparer votre itinéraire, matériel et alimentation. Il contient également le récit complet des 41 jours de marche de Eric et Nicolas.

retour

jour3

suivant

 

0132

Du Bivouac au Col des Veaux

Jeudi 20 Avril 2006, la nuit au bivouac fut agréable, nous nous sommes réveillés, comme la veille, avec un ciel bleu accompagné de fraicheur. Nous espérons surtout que le temps ne va pas changer car compte tenu du programme à venir les choses pourraient se compliquer très sérieusement. Nous nous dirigeons donc vers le col des Veaux que nous rallions par un chemin de terre étroit, terreux plutôt plat, juste ce qu’il faut pour chauffer la machine.
Peu de temps avant d'arriver au Col de Veaux, nous nous trompons d'itinéraire et filons tout droit en Espagne sur quelques dizaines de mètres. Oups!

0133

0137

   

Du Col des Veaux aux Falaises de Zarkambide

Après avoir franchi le col des Veaux, le col de Méhatché, nous découvrons la splendeur des falaises de Zarkambide. A cet endroit les vautours sont les rois du monde. Le paysage est splendide et vertigineux.

0140
"Les Falaises de Zarkambide"

 

 

 

navarre

"La seconde des trois
provinces du pays basque"

0141
"Le paradis des vautours"

0149
"Descente difficile"

Des Falaises de Zarkambide à Bidarray

Cette portion du parcours nous permet de rejoindre le village de Bidarray situé au fond d’une vallée beaucoup plus encaissée que celle de Sare. Nous sommes extrêmement surpris par la difficulté de la descente au pied des falaises de Zarkambide. La pente très raide et le chemin rocailleux ne nous permettent pas une progression rapide. Pire encore, cette portion de gr nous conduit à une route qui bien que très ombragée et belle n'en reste pas moins interminable. Nous atteignons Bidarray usés, les pieds en feu et un peu démoralisés par la difficulté de la suite du programme. Nous mangeons sur les hauteurs de Bidarray.

0153
"Arrivée interminable sur Bidarray"

0155
"vertes prairies..."
0159
"Bidarray enfin"

0157
"Doucement mais sûrement"

 

De Bidarray au Pic d’Iparla

 En ce tout début d’après midi, il fait chaud, le soleil tape fort pour la saison. Notre objectif suivant est le massif montagneux situé au Sud-Ouest de Bidarray. Son point culminant est le pic d’Iparla (1044 mètres). La montée y est très raide mais agréable. Nous sommes soulagés de rencontrer enfin un chemin différent qui bien que très pentu, fait appel à d’autres groupes musculaire et qui est aussi moins traumatisant pour les pieds.

 

0165
"chemin aride et sec..."


0162
"il n'est pas bien!"
0163
"lui non plus!"

 

0165
"chemin aride et sec..."

0171
"le petit point carte qui va bien"

0170
"vue de la vallée de Bidarray"

0179
"Un des plus beaux paysages de cette étape!"

Du Pic d'Iparla au Col de Buztanzelhay : Les Crêtes d’Iparla

Sur quatre kilomètres, ce massif montagneux présente sur sa face Est un faciès de crêtes vertigineuses hautes de plusieurs centaines de mètres. La ligne de crête, empruntée par le GR10, est ponctuée par une succession de pics et de cols (pic d’Iparla 1044m, col de Gapelu 945m, pic de Toutoulia 983m, col d’Harrieta 808m, pic d’Azstate 1022m, col d’astate 957m, pic de Buztanzelhay 1029m et enfin le col de Buztanzelay 843m).
Les crêtes d’Iparla forment un paysage grandiose et majestueux. C’est de loin et pour le moment la partie la plus belle et la plus grandiose du pays basque. Nous avons la chance de pouvoir y passer par temps clair et dégagé. Physiquement, nous commençons réellement à accuser le coup. Nous savons que la fatigue peut engendrer un relâchement et la chute est toujours possible. Nous redoublons de prudence lors de la descente du dernier pic.
 

0181 0176    

Du Col de Buztanzelay au Bivouac du "vent"

A bout de fatigue, nous trouvons un replat quelques 100 mètres sous le col de Buztanzelay. Nous y dénichons un minuscule terrain plat avec un tout petit filet d'eau courante. L'endroit n'est pas trop accueillant mais nous nous en contentons vu l'heure tardive de la journée et surtout notre état de fatigue! Comme pour la journée précédente les derniers dénivelés sont très durs à gérer. Dans la montée, le pas ralenti et se fait plus pesant. Nous discutons beaucoup moins, gérons l’effort et évitons à tout prix l’essoufflement.

0197
"fait pas bien chaud dans le coin"