E2-J5
retour |
|
suivant |
"la rue principale" |
Saint-Jean-Pied-de-Port Le lundi 21 août 2006 marque le début d'une nouvelle phase de notre aventure. Nous débarquons du train à 16h00 dans la pittoresque ville de Saint-Jean-Pied-de-Port. Accueillis par un ciel radieux et des températures estivales, nous sommes tout de suite frappés par le charme de cette cité basque, animée par une foule de touristes curieux. |
||
de Saint-Jean-Pied-de-Port à Caro Nous quittons la charmante cité de Saint-Jean-Pied-de-Port et nous dirigeons sur une route secondaire en direction de Caro. Les sacs à dos, regonflés et lourds, pèsent sur nos épaules. Nos jambes, encore engourdies, peinent à trouver leur cadence habituelle. Tout en avançant, nous procédons aux derniers ajustements de nos sangles et de nos bretelles pour optimiser le confort de la marche. Nous traversons le petit village de Caro en un clin d'œil; il est déjà 17h30. Nous avons conscience que deux heures et demie de marche nous séparent encore de notre prochaine destination, Esterençuby. Le compte à rebours est lancé. |
|||
|
Au sommet du massif de Handiamendi Nous nous accordons une pause prolongée pour savourer la splendeur du panorama qui s'offre à nous. Alors que le soleil entame sa descente vers l'horizon, les teintes du paysage se parent de couleurs encore plus éclatantes. Conformément à notre itinéraire prévu, nous anticipons une arrivée à Esterençuby aux alentours de 20h00. |
|||
Bivouac à Esterençuby Nous parvenons à Esterençuby à l'heure prévue, 20h00, et nous mettons aussitôt en quête d'un endroit propice pour monter notre bivouac. Nous cherchons un terrain plat avec un accès à de l'eau. Cependant, tous les terrains aux alentours semblent être clôturés ! Après une recherche exhaustive en tous sens, nous franchissons finalement un imposant portail semblable à une barrière d'estive. Le lieu est paisible et semble suffisamment discret. Nous suivons un chemin spacieux et tombons, à notre grande surprise, sur une petite tente déjà installée. Nous choisissons de monter notre campement à environ 50 mètres de distance, en bordure du sentier. Avant de finaliser notre installation, nous faisons connaissance avec le campeur solitaire : un Anglais parcourant également le GR10. L'homme, serein, un livre de poche en main, nous avoue ignorer si le bivouac est autorisé en ces lieux ou non. Nous installons notre tente près d'une source d'eau et entamons notre toilette du soir. Alors que Nicolas s'apprête à allumer un feu de camp, une voiture s'immobilise un peu plus loin sur la route. L'angoisse nous saisit. Pourraient-ils nous avoir repérés ? Nous imaginons déjà une conversation entre locaux : "- Eh Patxi, y'a des vagabonds sur ton terrain ! - OK, j'y vais !" |