retour |
|
suivant |
départ du Gîte Logibar Le jeudi 24 août 2006, avec une discrétion presque monastique, nous nous glissons hors de notre chambre à 6h30 du matin, attentifs à ne pas perturber le sommeil de nos voisins. La cuisine du gîte est silencieuse et vide lorsque nous prenons notre petit-déjeuner. À 7h30, alors que nous franchissons le seuil de Logibar, un autre pensionnaire, visiblement encore engourdi par le sommeil, nous jette un regard flou. Nous lui offrons un salut silencieux, un simple geste de la main suffisant pour communiquer nos adieux. |
|||
du Gîte Logibar au Col de Kurutché À peine avons-nous quitté l'enceinte du gîte que nous sommes accueillis par une montée abrupte. La végétation environnante est gorgée d'eau, et de minces filets d'eau dévalent le flanc de la montagne, comme des éclaireurs de la pluie à venir. La progression vers le col est méticuleuse, rythmée par les transformations du paysage. Le ciel nuageux persiste à jouer les trouble-fêtes, incitant en nous une certaine urgence à franchir le col avant l'arrivée inévitable de la pluie. |
|||
|
|
du Col de Kurutché aux Gorges de Kakoueta Conscients que le ciel menaçant ne tiendra pas ses promesses de clémence beaucoup plus longtemps, nous choisissons de nous arrêter pour déjeuner peu après avoir franchi le col. Nos nouveaux amis bretons, Fredo & Fredo, optent pour poursuivre leur chemin en direction de Saint-Engrâce. À peine notre pause déjeuner terminée, les premières gouttes de pluie nous contraignent à enfiler nos ponchos, conférant à notre allure un air tout droit sorti du cinquième élément. |
|||
Des Gorges de Kakoueta à Ste Engrâce Nous suivons la route départementale en direction de Saint-Engrâce, et très vite, nous ressentons le frottement inconfortable du goudron sous nos pieds fatigués. La marche sur cette longue étendue asphaltée semble interminable, et l'anticipation de notre arrivée devient de plus en plus pressante. |
|||