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De Bourisp à Estensan Lundi 4 août 2008, nous quittons le camping de Bourisp à l’aube vers 6h00 du matin. Il fait lourd, le temps est humide et brumeux. Dès la sortie du village, les choses sérieuses commencent. Un dénivelé de 750 mètres nous attend jusqu'au Couret de Lathue. Nous n’avons pas fait deux kilomètres que déjà nous sommes en sueur. Nous empruntons des chemins noyés de verdures et d'humidité que les moustiques affectionnent particulièrement. Nous en faisons les frais au passage!! |
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"panorama bien brumeux" |
De Estansan au Couret de Latuhe |
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Du Couret de Latuhe à Loudenvielle Nous descendons dans la vallée par d’étroits et interminables chemins abruptes. Nous repassons sous la couche de nuage qui, chauffée par le soleil du matin, peu à peu se désagrège,. La vallée de Loudenvielle n’est pas particulièrement belle, mais le centre du bourg est relativement accueillant. Il y a de nombreux touristes qui arpentent les rues. Nous faisons une halte à la superette du coin pour consulter la météo et nous ravitailler en pain et chocolatines. Pas trop de temps à perdre la route pour les Granges d’Astau est encore très longue. |
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de Loudenvielle à la Cabane d’Ourtiga Dès la sortie de Loudenvielle, nous replongeons dans les forts dénivelés; la montée vers Germ est difficile. Il faut absolument gérer nos efforts sous peine de surchauffe. Nous rencontrons deux randonneuses en provenance d’Israël. Elles peinent à monter. Nous échangeons quelques mots en Anglais puis, étant plus rapides, nous les perdons de vue à Germ. A la sortie du village, nous trouvons un chemin plus "calme" qui longe la montagne et monte tranquillement vers la cabane d’Ourtiga. Nous arrivons à cette batisse en tout début d’après midi sous un soleil de plomb. Nous sommes impressionnés par notre prochaine difficulté, le passage du Couret d’Esquierry. Il faut absolument reprendre des forces avant de nous confronter à cette ascension. Nous nous installons à notre aise dans la cabane et prenons le temps d'une vraie grande pause repas. |
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De la cabane d’ourtiga au Couret d’Esquierry La montée infernale commence!! Un dénivelé de 530 m pour une longueur de 1,5 km, voilà ses mensurations. Juste avant de monter, nous rencontrons deux randonneurs qui viennent de rebrousser chemin. Ils ne nous mettent pas en confiance. L’un des deux qui a 69 ans se sent trop chargé pour réussir à passer. Il a pourtant un bon physique. Nous commençons donc notre ascension très tranquillement. Nous adoptons un pas très lent. Les cuisses sont mises à rude épreuve. Peu à peu, nous nous élevons, lentement mais sûrement. Il fait très chaud. Nous n’avons même pas envie de ramasser les nombreuses myrtilles que nos visages effleurent de temps à autre. Finalement et assez rapidement, nous arrivons au col. Nous nous sentons bien et soulagés. Le temps de déposer les sacs que nous voilà continuant de grimper pour tenter une meilleur vue. |
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du Couret d’Esquierry aux Granges d’Astau Nous nous engageons dans la longue descente du Val d’Esquierry. Chemin faisant, nous trouvons une source d’eau fraîche qui soulagera notre soif grandissante. Arrivés à la cabane du Val d’Esquierry, nous sommes déçus et étonnés de constater qu’elle est fermée à clef! Nous nous posons des questions car elle est notée comme une cabane refuge sur notre carte IGN. Nous éclaircirons la chose dès notre retour. Bien que fermée à clef, nous nous posons plus d’une heure dans son ombre pour un y piquer une petite siestoune. Il faut reprendre des forces, la descente vers les Granges d’Astau est assez ardue. Elle traverse un grand sous bois bien ombragé mais dont le chemin est parsemé d’aiguilles de résineux. Aux granges d’Astau, nous filons directement vers un bar pour y savourer une très bonne bière. |
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Bivouac aux Granges d’Astau Loin du grand parking des granges, nous choisissons un beau terrain plat entre deux cours d’eau comme lieu de bivouac. Comme à notre habitude et toujours avec le même plaisir, nous y plantons la tente, préparons un beau feu de camp et filons nous rafraîchir dans le gave voisin. Il fait bon, il n’y a presque personne, un petit verre de pastis à la main devant une assiette de cacahuètes, nous savourons la soirée et trinquons avec plaisir. Nous sommes ravis d’être là, le temps est de la partie, la vie est belle quoi! |
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