retour |
|
suivant |
de Bagnères de Luchon à Sode Mercredi 6 août 2011, nous quittons notre bivouac à 6h15. Beau temps en perspective, il fait bon et pas un nuage à l’horizon. Nous entamons la montée vers Sode situé à 900m d’altitude. Les portions de routes que nous suivons commencent de bon matin à nous faire mal aux pieds. Le dénivelé matinal fait mal aux jambes. Nous arrivons dans un petit village pittoresque et encore désert à cette heure. Le petit village de Sode est composé de vielles bâtisses en pierre. Les étroites ruelles y sont pentues. Pas un chat à l’horizon, nous traversons en silence le village endormi. |
|||
de Sode à Artigue Le dénivelé se fait plus sérieux. Les montées dans les bois sont très raides. Le soleil monte peu à peu. Les sommets environnants sont baignés de lumière. Il commence à faire chaud. Nous sommes transpirants. Nous cherchons un point de ravitaillement en eau. C’est par de beaux chemins bien ombragés aux petits murets en pierre que nous pénétrons dans Artigue. Sur la placette du village, nous nous affairons autour d'une fontaine abreuvoir pour faire le plein d'eau. Un petit cachet de désinfection dans chacunes des bouteilles et le tour est joué. Avant de partir, nous prenons le temps de contempler de belles maisons dont une en particulier possède un toit fait de chaume. Il n’y a que très peu de maisons ainsi recouvertes comme par le passé. Peu être est-ce à cause du prix élevé que les artisans demandent pour un tel ouvrage(?) |
|||
De la cabane de Sauners au pic de Bacanère Il fait chaud; il n’y a pas beaucoup d’air. Le chemin monte bien droit dans les courbes de niveau. Nous suivons et sommes suivis par quelques randonneurs qui parti d’Artigue ont décidés de monter au sommet du pic de Bacanère (2193m). Avant d’arriver au sommet nous suivons un chemin de crête relativement doux et montant tranquillement vers le sommet arrondi. Nous longeons ici les bornes frontières séparant la France de l’Espagne. Comparé avec la haute montagne les crêtes de Bacanère sont très larges et bien bombées. Pas de risque de tomber dans le vide à la moindre incartade !! Nous arrivons au pic au moment ou le soleil arrive au zénith. Nous y mangeons sous un soleil de plomb. Seule une petite brise tiède venant du sud-ouest nous permet de tenir bon notre position. Au dessus de nous de grands vautours fauves tournoient majestueusement. Ils profitent des thermiques. Au bout d’une heure de pause, le ventre bien rempli, les jambes reposées, la tente bien sèche nous décidons de reprendre la « route ». |
|||
|
du pic de Bacanère à la cabane d’Artiguessans Nous quittons le pic en longeant les crêtes vers le col d’Esclo d’Aou. A partir de ce point, nous allons enfin redescendre dans la vallée de Fos. Au col, nous faisons le point de nos provisions en eau. Il ne nous reste qu’un seul litre pour plus de trois heures de marche encore. Nous ne savons pas vraiment où aller dormir. Nous avons de l’avance sur notre plan de route et n’avons pas vraiment envie de finir au camping de Fos. Nous regardons la carte et constatons que trois cabanes se trouvent dans la descente. C’est décidé, nous dormirons dans celle du milieu ! A condition, bien sur, de trouver de l’eau dans la descente. Tout est aride et pourtant miracle, nous trouvons une petite source au bord du chemin. Non seulement nous trouvons une petite source mais un peu plus loin c’est un magnifique torrent qui nous ouvre ses bras. La baignade s’impose !! |
|||
A la cabane d’Artiguessans L’endroit est très agréable. Il n’est pas tard. Installation dans notre nouvelle demeure. On sort la table, une banquette, le pastis, les cacahuètes et nous savourons notre petit apéro. Il est à peine 17h00 !! Un peu tôt pour un apéro. Nous sommes détendus, nos pensées vont et viennent. Soudain Nico a un éclair de génie : « j’ai oublié la clef de ma voiture dans la tienne !!! » « Comment ? » Tu veux dire que la clef de la voiture qui se trouve en fin d’étape se trouve dans celle garée en début d’étape à plus de 5 jours de marche. Oupps, il va falloir trouver une solution ! |
|||
|
|
|