GR10.fr - La grande traversée des Pyrénées

La grande aventure de la traversée des Pyrénées via le gr10, vous en aviez rêvé? Alors, faites-le! Ce site vous aidera à préparer votre itinéraire, matériel et alimentation. Il contient également le récit complet des 41 jours de marche de Eric et Nicolas.

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Du bivouac de la passerelle de Bazets à l’étang de Guzet

Mercredi 5 août 2009, compte tenu des importants efforts concédés la veille, nous décidons de nous lever un plus tard pour attaquer cette nouvelle journée. C’est donc vers 6h30 que nous sortons de la tente et découvrons un très beau ciel bleu. Le départ est donné une heure plus tard. Nous attaquons notre montée dans la forêt vers l’étang de Guzet. 300 petits mètres de dénivelés nous attendent pour nous chauffer les jambes. Nous progressons tranquillement et bientôt découvrons le très joli lac. A notre arrivée nous découvrons de nombreuses tentes plantées au bord de l’eau. Ici les pêcheurs sont rois. Bien que le lieu soit de toute beauté nous ne regrettons pas d’avoir bivouaqué à la passerelle de Bazets qui est beaucoup plus sauvage et moins fréquenté par les randonneurs.

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De l’étang de Guzet aux cascades d’Ars

Sitôt passé l’étang de Guzet nous cheminons à flanc de montagne par un chemin relativement pierreux et très accidenté qui retarde notre progression. Tantôt montant, tantôt descendant le chemin est assez éprouvant. Il nous conduit dans la partie supérieure des cascades d’Ars. Au fil de notre progression nous croisons de plus en plus de randonneurs. A l’évidence, l’endroit doit être très touristique. Nous croisons d’abord les plus courageux, ceux qui se sont levé tôt pour se donner la chance d’aller jusqu’à l’étang de Guzet puis ceux qui se sont levés plus tard et qui n’aspirent qu’à la découverte du panorama des cascades.
 

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Des cascades d’Ars au lieu de repas de la passerelle (prés d’Aulus les Bains)

Le chemin qui jusqu’à présent cheminait à flanc de montagne plonge brutalement par des virages serrés et très pentus dans la roche. Nous entendons le grondement sourd de la cascade mais nous ne la voyons pas encore. Enfin, quelques minutes plus tard nous la découvrons majestueuse et impressionnante par sa hauteur. Les randonneurs montent les uns derrière les autres pour découvrir la beauté de l’endroit. Par un petit chemin dérobé, nous accédons au pied de l’immense cascade. Plus tard en descendant vers la vallée et en nous retournant, nous prenons toute la mesure de la beauté du lieu. Il est déjà très tard et nous commençons à avoir faim, nous pensons déjà à trouver un coin au calme pour la pause repas. Nous croisons toujours autant de randonneurs qui montent à contre sens. Certains n’ont vraiment pas la condition physique et nous les encourageons dans leurs efforts surhumains pour tenter d’aller toujours un peu plus loin, toujours un peu plus haut. A l’écart du chemin prés d’une passerelle, nous nous installons pour la pause du midi. Il fait déjà très chaud, nous profitons de la fraîcheur du torrent pour nous restaurer et nous reposer.    

 

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d’Aulus les Bains à Coumebière

En ce début d’après midi et après une très longue pause repas et sieste nous voilà parti à l’assaut de la montagne. Encore une fois et par chance, nous cheminons et montons à l’ombre du soleil dans de grandes et belles forêts. Le fond de l’air est très chaud. Nous progressons très lentement. Nous découvrons encore ici de nombreuses granges et des grands murs de soutènement abandonnés qui attestent qu’ici aussi la nature a repris ses droits sur l’activité humaine. Il y a prés d’un siècle ces lieux furent l’objet d’une exploitation intensive par l’homme. Il n’y avait pas de forêt et la montagne y était cultivée et même surexploitée. Nous arrivons à Coumebière en fin d’après midi. Nous débouchons directement de la nature profonde sur un immonde parking goudronné. Vite traversons le!

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Au bivouac de Coumebière

Par le chemin conduisant au port de Sale, nous trouvons, un peu à l’écart, un lieu de bivouac tranquille situé dans une prairie à vache. Il est tôt et nous sommes bien décidés à profiter au maximum de cette soirée. Devant nous le soleil plonge peu à peu vers l’horizon. Nous installons la tente et faisons notre toilette dans un petit cours d’eau juste à coté de nous avant de piquer un somme à l’abri de notre moustiquaire. Un vent chaud et doux nous berce et il n’ y a pas un bruit. Nous n’aurons été dérangé que par un troupeau de vache qui viendra directement sur nous et que nous réussirons à éloigner par de puissants cris et invectives ! Nous regardons le soleil se coucher et constatons que celui disparaît prématurément dans de menaçants et lointains nuages d’orage. La nuit tombée nous admirons avec inquiétude les éclairs qui zèbrent l’obscurité. Toute la nuit l’orage, heureusement de faible intensité, fera son cinéma avant de disparaître, comme par magie, au petit matin.

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