GR10.fr - La grande traversée des Pyrénées

La grande aventure de la traversée des Pyrénées via le gr10, vous en aviez rêvé? Alors, faites-le! Ce site vous aidera à préparer votre itinéraire, matériel et alimentation. Il contient également le récit complet des 41 jours de marche de Eric et Nicolas.

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A Mérens-les-Vals

Samedi 31 juillet 2010, nous voici de retour sur notre fabuleux gr10. C’est aujourd’hui que commence notre 6ème et dernière étape qui devra nous conduire en 9 ou 10 jours de Mérens-les-Vals à Banyuls, les pieds dans l’eau. Nous quittons Mérens à 7h00 du Matin, le Ciel bleu limpide nous promet une belle journée. Nous sommes fin prêts pour le départ. Les premiers dénivelés nous font mal aux jambes. Nous le savons et c’est un peu inquiets que nous nous engageons dans la difficile montée nous conduisant au Porteille des Bésines.

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De Mérens-les-Vals au porteille des Bésines

Peu après notre départ et malgré des sacs de 24 et 25 kilos, nous nous rassurons et constatons que nos jambes ne vont pas nous lâcher. Au fur et à mesure de la montée, nous découvrons l’église romane puis les fameuses sources sulfureuses de Mérens-les-Vals. Malheureusement, ce n’est pas à 7h30 du matin que nous pouvons en profiter. La montée vers le Porteille des Bésines est parfois très rude. Nous avons l’habitude. Nous sommes toujours en Ariège ! Peu à peu, nous découvrons de magnifiques paysages très minéraux. Nous prenons plaisir à retrouver nos chères montagnes pyrénéennes. Le fond de l’air est frais et le soleil éclatant, un temps idéal pour une belle aventure.

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Du Porteille des Bésines au refuge des Bésines

Bien marqués par la courte mais rude montée du col, nous prenons le temps d’une bonne et longue pause au Porteillle des Bésines. Nous discutons avec un anglais qui nous dit avoir eu très froid la nuit précédente. Nous espérons ne pas connaître le même sort la nuit prochaine d’autant que nous allons bivouaquer à plus de 2000m d’altitude non loin du lac des Bouillouses. La descente vers le refuge des Bésines ne présente aucune difficulté mais nous restons prudents et avançons lentement. Il nous reste encore pas mal de chemins et beaucoup de dénivelés positifs. Nous passons à proximité du refuge des Bésines, profitons du panorama puis filons prestement.

 
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Du refuge des Bésines au Coll de Coma D’Anyell

Il est presque midi, nous avons faim, le soleil tape. Le chemin est parfois très technique. Quelques gros blocs de pierre nous obligent à faire un peu de grimpette en nous aidant des mains. C’est au bord d’un petit gave que nous nous arrêtons pour une pause repas, bien méritée. Tout pourrait être parfait, malheureusement, un petit vent frais nous empêche de profiter pleinement du lieu et la sieste semble compromise. Au bout de une heure de répis, nous reprenons notre chemin, la splendide montée vers le Coll de Coma d’Anyell est interminable et très rocheuse. Nos sacs pèsent très lourd. A notre arrivée au col, nous découvrons un nouveau panorama, une vue magnifique s’offre à nous! Nous venons d’en finir avec la traversée de l’Ariège. Nous entrons maintenant dans les Pyrénées orientales. De l’autre coté du col nous découvrons un paysage différent. Un haut plateau aride nous attend là. De profondes et larges perspectives se font jour.

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Du Coll de Coma d’Anyell à l’étang de Lanoux (Estany de Lanios)

La descente vers le lac de Lanoux est agréable, un petit sentier ouvert sur de grands pâturages d’altitude nous conduit progressivement vers le grand et majestueux lac. L’absence de végétation ne laisse pas planer de doute sur notre altitude. Nous sommes à plus de 2000 m sur le plateau du Capcir en Cerdagne. 


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De l’étang de Lanoux (Estany de Lanios) au Portella de la Grava

Sur le chemin remontant vers la Portella de la Grava, nous rencontrons pas mal de randonneurs et échangeons de nombreux « bonjour », « bonjour ». Chemin faisant, nous nous arrêtons à la cabane de Rouzet qui est sale à l’extérieur mais étonnement propre à l’intérieur. Nous ne nous attardons pas. Le temps de se refaire une beauté en se badigeonnant le visage de crème solaire que c’est déjà l’heure du départ.

       

Du Portella de la Grava au lieu de bivouac de la têt

La descente vers le lac des Bouillouses est interminablement longue. Sous un soleil de fin d’après midi encore bien chaud. Nous sentons nos pieds gonfler dans les chaussures. De petites ampoules sont là pour nous rappeler que nous sommes décidément trop chargés. Nous avançons tranquillement.

 
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Au bivouac de la Têt

Après maintes et maintes hésitations malgré le grand nombre de bivouacs possibles, nous nous posons au bord de la têt dans un endroit idyllique. Nous retrouvons avec plaisir et entrain nos corvées habituelles. Toujours dans le même ordre, nous savons exactement ce que nous avons à faire, planter la tente, chercher du bois, nous laver, manger et enfin nous glisser avec plaisir dans nos confortables duvets. Sitôt le soleil disparu, la température baisse de façon significative. Nous nous rappelons les propos du randonneur anglais que nous avons croisé le matin même et qui nous avait dit avoir eu très froid. Nous n’oublions pas que nous sommes à plus de 2030m d’altitude. Ce bivouac sera le plus haut bivouac de la traversée devant celui du lac de Gaube à 1730m d’altitude.

 
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